mardi 4 décembre 2012

En guise de conclusion...

La compétence 6 et la compétence 8 sont les deux compétences que nous avons travaillées durant cette session. Nous avons acquis de nouvelles connaissances sur la gestion de classe ainsi que sur les technologies et nous sommes davantage compétentes et prêtes à utiliser les techniques ou éléments que nous avons appris, dans une classe.

Nous avons travaillé la compétence 6 lorsque nous nous sommes documentées sur les différentes stratégies à utiliser en gestion de classe, ainsi que sur les éléments composant un conseil de coopération adéquat. Nous avons rencontré une ancienne enseignante au primaire ainsi qu'une technicienne d'éducation spécialisé qui nous ont montré différentes stratégies d'interventions à utiliser en classe. De plus, celles-ci nous ont énormément renseigné sur les techniques d'impact, les allégories, les systèmes d'émulations ainsi que sur les techniques de Reld à utiliser avec les élèves. Une enseignante de deuxième année nous a également informées sur les différents éléments à connaître lorsqu'on instaure un conseil de coopération en classe. Ces trois personnes nous ont également donné du matériel, soit des idées que nous pourrons utiliser avec nos élèves.

Nous avons aussi travaillé la compétence 8, plus précisemment le fait d'utiliser les technologies de l'information et des communications en classe, pour aider les élèves à se les approprier. Nous avons rencontré une enseignante au primaire qui utilise ces technologies à chaque jour et celle-ci nous a donné beaucoup d'informations au sujet de programmes qu'elle utilise avec les élèves, comme "Scratch", "OOVOO", etc. Nous sommes maintenant compétentes pour utiliser ces différents programmes adéquatement. De plus, nous avons assisté à une formation sur le tableau blanc interactif. Nous savons maintenant comment l'utiliser et nous connaissons également différents programmes pour élaborer des situations d'enseignement-apprentissage intéressantes à l'aide du TBI.

Nous considérons que nous avons fait de nouveaux apprentissages, acquis beaucoup de connaissances et nous nous sentons davantage compétentes à utiliser différentes stratégies d'intervention dans une classe,instaurer un conseil de coopération ainsi que d'utiliser différents logiciels et un tableau blanc interactif, soit des technologies de l'information et des communications. Nous allons toujours pouvoir travailler ces compétences lors de notre carrière, mais nous sommes maintenant fières de constater que notre but défini dans notre plan d'action, pour cette session universitaire, est atteint!

lundi 3 décembre 2012

Conseil de coopération en classe

coucou les filles ! :)

comme vous le savez, je suis allée rencontrer Mme. Martine, mon enseignante-associée de mon deuxième stage. J'ai passé une journée dans sa classe, un vendredi, et j'ai eu la chance d'assister au conseil de coopéation. J'ai été surprise de voir à quel point les élèves sont autonomes malgré le fait qu'ils ne soient qu'en 2e année. Ce qui m'a le plus frappé est de voir combien les élèves adorent lorsqu'arrive le moment du conseil de coopération.

Martine a pris le temps de m'expliquer comment elle instaure le conseil de coopération, en début d'année.

Voici ses conseils

1. Toujours garder en tête que le conseil de coopération a pour but de favoriser la coopération et le respect.

2. Ce sont les élèves qui doivent s'occuper du conseil de coopération. En début d'année, on fait voter les  élèves afin de savoir quelle est la journée, de la semaine, qu'ils préfèrent pour réaliser le conseil.

3. En début d'année, modéliser ce qu'est un conseil de coopération. Faire des exemples de billets ( Ex: Je félicite Madison parce qu'il a eu le courage de venir en avant de la classe.)

4. Rappeler, aux élèves, que les billets doivent être des messages positifs et constructifs. Le conseil de coopération doit servir à encourager ses camarades.

5. Accorder de l'importance au conseil de coopération, car il permet de développer une belle relation entre les élèves. Ils ont hâte au vendredi, car ils savent que c'est le conseil de coopération. Ils ont hâte de lire leur billet à haute voix et ils espèrent tous en recevoir un.

mardi 27 novembre 2012

Les techniques de Redl

Magalie, l'éducatrice spécialisée m'a dit qu'elle utilise fréquemment les techniques de Redl pour intervenir en classe. Elle soutient qu'elle varie les techniques utilisées et qu'elle s'adapte selon le groupe d'élèves. Ces techniques ont fait leur preuve puisque ce sont deux pédagogues qui les ont créés il y a plus de quarante ans déjà et elles sont toujours d'actualité. Voici les techniques que je préfère et j'ai hâte de mettre en pratique.


L’ignorance intentionnelle
L’enseignante doit accorder une attention particulière aux bons comportements en ignorant volontairement la personne qui adopte un comportement dérangeant et inapproprié. Dans les situations de provocation, pour éviter une escalade de lutte de pouvoir, cette attitude est à privilégier pour éviter d’envenimer la situation.
L’intervention par un signe
Un signe connu des élèves peut être suffisant pour faire prendre conscience aux élèves qu’ils ne respectent pas les règles de vie de la classe. L’enseignante pourrait lever sa main pour indiquer le geste que l’on doit faire pour obtenir le droit de parole ou fermer les lumières lorsque les élèves sont bruyants. 
L’utilisation de l’humour
L’humour permet de dédramatiser une situation et c’est un bon revirement de situation pour éliminant un comportement non-valorisé par un bon comportement. En utilisant l’humour, nous pouvons faire prendre conscience à l’élève que nous ne sommes pas atteints pas son attitude et l’humour permet de relativiser la situation.
Le plan B
C’est primordial d’avoir toujours en tête un plan b, une deuxième option lors de la réalisation de diverses activités. Selon les défis proposés aux élèves, s’il n’y a pas de défi gradué pour permettre l’acquisition de divers savoirs, les élèves pourraient se démotiver et se désorganiser. Aussi, il faut tenir compte de l’intérêt des élèves pour bâtir nos activités d’apprentissage. En tant qu’enseignantes, nous devons être versatiles et avoir une bonne capacité d’adaptation pour réajuster nos interventions en fonction des besoins des élèves.
La limitation du matériel
Les objets peuvent être une grande source de stimulus pour les élèves. Dépendamment des occasions, il peut s’avérer utile de limiter le matériel pour conserver un bon niveau d’attention chez les élèves. Aussi, on peut éviter certains locaux comme celui d’arts plastiques lorsqu’on veut s’assurer que les élèves vont être attentifs aux consignes données, car dans des locaux comme celui-ci les murs sont tapissés d’œuvres de couleur éclatante qui pourraient déconcentrer les élèves.

Les allégories



Les allégories sont des histoires ayant une morale permettant aux élèves de réfléchir en faisant des liens avec ce qu'ils vivent à l'école. Ces histoires permettent de faire prendre conscience aux élèves que leurs agirs peuvent parfois blesser les autres. Après la lecture de l'allégorie, l'enseignante peut faire un retour avec les élèves pour connaître leur opinion et pour qu'ils puissent exprimer leurs sentiments face à l'allégorie. En groupe, les élèves peuvent trouver des solutions pour résoudre le problème et des pistes d'action pour intervenir si un comportement non-approprié se manifeste.

Les techniques d'impact revisitées



Voici une adaptation possible des techniques d'impact de Danie Beaulieu. Nous pouvons présenter une image aux élèves en leur demandant de réfléchir sur ce que l'image signifie pour eux. Cette façon de faire peut remplacer l'intervention en groupe en permettant à chaque élève d'effectuer une pratique réflexive sur ses actions. L'intervention peut se faire pour un groupe en entier ou seulement aux élèves ciblés par le thème de la réflexion.

Le système d'émulation



Le système d'émulation peut être utilisé pour motiver les élèves à adopter un comportement adéquat en fonction du but visé par l'enseignante. Ce tableau permet un renforcement positif auprès de l'élève et il encourage les élèves en augmentant leur motivation extrinsèque. Le tableau peut être personnalisé selon les goûts de l'élève pour qu'il puisse s'approprier cet outil. Une fois que l'élève atteint son but, on peut enlever le tableau d'émulation pour que l'élève puisse agir de façon autonome en axant sur la motivation intrinsèque.

mardi 20 novembre 2012

Rencontre avec la T.E.S.

J'ai rencontré Magalie Tardif, éducatrice spécialisée à l'école de la Petite-Rivière à St-Gérard-des-Laurentides pour discuter avec elle des stratégies d'intervention qu'elle met en place pour instaurer un bon climat de groupe à son école. Nous trouvions pertinent de consulter une personne qui a une expertise différente de la nôtre puisque sa formation est plus technique et elle est davantage axée sur l'action sur le terrain. Elle m'a prêté trois cartables de matériel comprenant des activités de groupe, des allégories, des techniques d'impact et des trucs pour instaurer des règles de vie. Je vais feuilleter le matériel et je vais publier les informations que je juge les plus essentielles pour nous donner des idées pour adopter une meilleure gestion de classe.